Un vent de force deux par delà les montagnes

nous oublie à cent lieues au pays de cocagne

Il y a le vent, la mer, la fraîcheur du soleil

Toi et moi outre-mer, la chaleur des réveils

Si on écrivait notre histoire, ou nourrirait le temps

 

Mais qu’importe si je me nourris de chimère

Je ne guérirai jamais de ton image

Je ne grandirai mon coeur, que par nos voyages

 

Le magicien secoue son tout petit mouchoir

Nos chemins tout à coup dessinent le même terroir

Je suis l’enfant fragile qui craint le chiffre un

Je bâtirai une île peuplée de tes parfums

Si on dessinait notre amour on teinterait le temps

 

S’éveillent les abeilles au nectar de nos pleurs

Et l’encre c’est du miel qui coule dans nos coeurs

On gommera les ombres, les fantômes de nos rêves

On inventera des nombres connus d’aucuns élèves

Si on écrivait notre histoire, on bercerait le temps